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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 06:38
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LE RETOUR ANNONCÉ DES FARINES ANIMALES
L’affaire se déroule dans les coulisses de la Commission européenne. Nous sommes en 2007. Voilà déjà 15 années que l’on interdit en Europe l’usage des farines animales pour l’alimentation des bœufs, des poissons, des poulets… Les industriels du secteur en ressentent durement les effets dans leurs comptes d’exploitation.
Les professionnels de la filière "viande" ont trouvé deux nouveaux arguments pour convaincre les parlementaires et les fonctionnaires de Bruxelles de revenir sur cette interdiction : l'écologie et la situation économique des éleveurs.
L'écologie d'abord : tous ces rebuts animaux impropres à la consommation que l'on vendait autrefois sous forme de farines doivent désormais être détruits. Rien n'est organisé dans ce domaine et le risque est grand de voir se développer de véritables charniers, réservoirs de maladie, et dangereux pour les nappes phréatiques.
Les éleveurs ensuite : empêchés d'acheter des farines animales, ils commencent à dire qu’ils ne peuvent plus nourrir à peu de frais les poulets et les poissons d’élevage avec des produits exclusivement d’origine végétale. On est en 2007, le prix des tourteaux de soja chinois et brésiliens vient d’augmenter de 100%...
Avant la crise de la vache folle on consommait en France 500 000 tonnes de farines animales par an. Depuis, les ventes se sont effondrées. Les lobbyistes de l’agro-alimentaire s’activent donc pour faire entendre raison aux parlementaires et aux fonctionnaires. Le processus de réintroduction des farines animales a commencé…
Petit à petit, le vautour fait son nid
En 2008, la Commission rouvre officiellement le dossier des farines animales dans le cadre des discussions autour de la PAC.
En 2010, à l’occasion d’une communication au Parlement, les fonctionnaires de Bruxelles évoquent officiellement le sujet en soulignant les précautions qui devraient accompagner un éventuel assouplissement.
En juillet 2011, le Parlement européen adopte une résolution « non législative » en faveur de la levée graduelle et partielle de l’interdiction d’utiliser des farines animales dans l’alimentation des animaux de ferme et des poissons.
En décembre 2011, c’est le Conseil National de l’Alimentation, dépendant du ministère de l’Agriculture, qui rend un avis favorable…
Depuis, on n’a pas de nouvelles, mais on peut parier que le dossier continue son chemin, dans les méandres des institutions européennes.
On ne favorisera pas le cannibalisme, c'est promis...
Bien évidemment, tout cela est mené dans la plus grande discrétion. Car l’affaire a de quoi inquiéter : il s’agit tout bonnement de réintroduire les farines animales non pas chez les bovins, certes, mais cette fois pour l’alimentation des poissons dans un premier temps puis dans un second temps des porcs et des volailles. Rien de moins !
Afin de ne pas effrayer les consommateurs, les FVO (farines de viande et d’os) ont été rebaptisées « PAT », pour « protéines animales transformées ». « Pure poésie » comme l’a écrit le Canard Enchaîné.
Cette fois, la Commission l’assure : on ne favorisera pas le cannibalisme animal puisque un animal ne pourra pas être nourri avec des farines de son espèce. Les poissons auront donc du porc ou de la volaille au menu (ce qui, convenons-en, est tout à fait naturel…), les porcs de la volaille, et ainsi de suite...
Et bien sûr, la commission assure aussi qu’il sera interdit d’utiliser un animal malade pour constituer une farine destinée à en nourrir d’autres. Ouf !
Quant au CNA, il rappelle à qui veut l’entendre qu’il existe « des besoins croissants en protéines pour l’alimentation animale » ainsi que de « probables avantages environnementaux » et que « les conditions ayant conduit à l’interdiction des PAT dans l’alimentation des animaux destinés à la consommation humaine ne sont plus d’actualité ». Et de faire remarquer que de toute façon les Européens consomment des aliments importés, notamment d’Amérique du Sud, contenant des farines animales…
Procédures de contrôle : les dessous de la négociation
Pour la sécurité des consommateurs, plusieurs outils de contrôle devraient accompagner la mise en œuvre de cette mesure.
Voilà ce que la filière "viande" a accepté de mettre en oeuvre et de financer :
- ne pas élever et traiter plusieurs espèces animales dans un même lieu.
- se soumettre à des contrôles à chaque étape de la chaîne de production.
- respecter un système d’étiquetage strict.
Les institutions, de leur côté, se chargent de mettre au point des tests permettant de différencier les "protéines animales transformées" issues de ruminants (bovins, ovins) et de non-ruminants (porcins, volailles, poissons) afin d’éviter les contaminations. 
Une raison purement économique, comme d’habitude
Quelle mouche a bien pu piquer la Commission européenne ? Cette mesure, en fait, n’a qu’un mobile économique et financier. Comme souvent...
Nos éleveurs en auraient par dessus la tête de gaspiller des carcasses si précieuses et d’être obligés d’acheter du soja, parfois transgénique, à prix d’or pour nourrir leurs bêtes. Une tonne de tourteau de soja coûte plus de 300 euros, soit 10 fois plus qu’une tonne de protéines animales transformées. La mesure aurait donc pour principal intérêt de réduire le coût de l’alimentation des bêtes et de redonner un peu de compétitivité à une PAC en mal de profits. Pourtant, le CNA, qui n’en est pas à une approximation près relève « un avantage économique variable, voire incertain, selon les secteurs ».
Le prion : une invention des Trente Glorieuses
Un peu d’histoire : c’est au sortir de la guerre, en 1945, que l’utilisation des farines de viande et d’os dans l’alimentation du bétail a pris son essor. Pour des raisons, déjà, purement économiques. En transformant les vaches en cannibales, l’agriculture a trouvé avec les FOV un super carburant pas cher de nature à faire tourner ces usines à lait et à viande. Agriculture et élevage intensifs ont fait les beaux jours des Trente Glorieuses…
Mais la facture est finalement très salée. A la hauteur du procédé : pour fabriquer ces farines animales, on récupérait les carcasses des abattoirs mais on y incluait aussi des animaux trouvés morts ou des saisies sanitaires.  Le tout était chauffé, déshydraté et dégraissé pour obtenir une farine. Mais ce procédé abominable s’est révélé insuffisant quand le prion fou est apparu : la chaleur, insuffisante (d’autant qu’au fil des ans, certaines étapes de chauffage ont été supprimées) ne le désactivait pas.
Ni une bactérie ni un virus mais une simple protéine
Souvenons-nous : entre 1986 et 2000, l’épizootie de la Vache folle ou ESB, encéphalopathie spongiforme bovine (spongiforme car le cerveau devient comme une éponge…), partie d’Angleterre, a infecté près de 200 000 animaux. Les abattages de troupeaux sont devenus systématiques. Rien qu’en 1992, au plus fort de l’épidémie, il avait fallu abattre 37 000 bovins en France ! Les farines ont été interdites, et une véritable traçabilité de la filière de la viande a été instaurée. La transmission de la maladie à l’homme a donné naissance à une nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt Jakob. A l’origine : le prion, un nouvel agent pathogène. Ni une bactérie, ni un virus mais un agent d’un genre nouveau : une simple protéine, faite d’acides aminés. Scientifiquement imparable... médicalement insaisissable. 
Notre corps pullule de prions sains
Nous avons tous des prions en nous, ils jouent notamment un rôle physiologique au niveau des membranes des neurones – on ne sait d’ailleurs pas très bien lequel – et participent à la myéline, cette sorte de gaine de protéines qui entoure et protège nos nerfs. Mais ce prion là, en cause, n’est pas un prion ordinaire : c’est la même molécule mais qui présente une conformation anormale comme l’a découvert l’Américain Stanley Prusiner. Cette protéine anormale, en « cannibalisant » ses consoeurs et en s’agrégeant, forme des plaques et provoque chez les bovins et les humains une infection dégénérative du système nerveux central. Un peu comme dans la maladie d’Alzheimer, à la différence notable que celle-ci n’est pas transmissible de cerveau à cerveau… 
Une chèvre folle
Dès 1990, on s’est aperçu que les prions franchissaient la barrière des espèces : cette année là, un chat anglais fut atteint, une centaine de cas d’encéphalite spongiforme féline suivront. L’ESB a contaminé des antilopes dans des zoos anglais et d’autres ruminants sauvages, ainsi que des fauves (lions, tigres…). Plus récemment, en 2005, c’est une chèvre folle qui a été découverte… Bien que les porcs ou les volailles n’aient pas encore été touchés (sauf en laboratoire où l’on a vérifié que la maladie était transmissible au porc, ce qui a été le cas), aucune espèce, à vrai dire, ne semble à l’abri…
Dans les affres du nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob…
Il n’est peut-être pas inutile de rappeler ici ce qu’est la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) telle qu’elle est apparue à la fin des années 90 chez l’homme. Contrairement à la MCJ « normale », dont la prévalence est comprise entre 1 et 1,5 cas pour un million, la nvMJC due à la vache folle atteint des gens plus jeunes, en moyenne de 29 ans contre 65 ans pour la maladie classique. La durée de vie de la personne atteinte n’est que de quelques mois. 
Les premiers symptômes sont des troubles neuropsychiatriques, parfois suivis d’une dépression brutale, d’une profonde anxiété ou d’une phobie sociale. Le malade est très fatigué et ressent souvent des douleurs insoutenables puis les troubles neurologiques s’aggravent. Il perd la mémoire et le sens de l’orientation, son comportement devient anormal. A la fin, il ne parvient plus à coordonner ses mouvements qui deviennent brusques et involontaires et il finit par décéder de cette maladie contre laquelle on n’a trouvé aucun moyen curatif.
Toutes nos anciennes techniques de lutte contre les agents infectieux semblent inefficaces contre cette minuscule chose qui n’est même pas considérée comme vivante (elle ne possède ni ADN ni ARN) !
Début 2009, on estimait que la maladie avait fait 215 victimes en Europe, pour l’essentiel en Grande-Bretagne. En France, 25 cas ont été répertoriés. Mais on ne sait pas combien de victimes fera au total cette invention humaine à terme car la durée d’incubation chez l’homme est très variable et mal connue. Les scientifiques sont aussi incapables d’expliquer comment le prion pénètre dans les nerfs.
On ne retiendra jamais les leçons de l’histoire
Bien sûr, des experts de tous bords nous disent que l’idée de la Commission européenne ne présente aucun risque. A commencer par l’Agence européenne de sécurité des aliments (AESA), qui conclut dans un rapport de 2011 que « l’augmentation du risque d’infection par l’ESB n’est pas significatif » et donc que la réintroduction des farines de porcins et volailles ne représente pas de risque pour la santé publique. 
Ces experts ne sont pourtant pas tous d’accord, loin de là.
  • Au Royaume-Uni, pays d’où est partie la crise de la vache folle, la Food Standard Agency (FSA) a refusé son aval à la levée du « Feed Ban » pour les protéines animales transformées de volailles et de porcins. L’agence britannique juge en effet le rapport bénéfice-risque « disproportionné ».
  • Dans le même sillage, les experts de l’ANSES, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, ont rendu un avis défavorable sur ce projet fin 2011, estimant que « les conditions (de sécurité) ne sont pas, à ce jour, totalement réunies ».
  • Dans un rapport de 2007, les chercheurs de l’INRA (Institut national de recherche agronomique) alertaient sur « le risque de réémergence de la maladie qui pourrait résulter d’une ré-autorisation des farines animales pour l’alimentation des espèces monogastriques (dont font partie cochons et poulets), sans mesures drastiques destinées à contrôler le risque de contamination croisée entre les aliments ».
  • Même le ministre de l’agriculture d’alors, Bruno Le Maire, s’y est dit opposé en affirmant vigoureusement : « Aujourd’hui, je constate que l’on ne nous donne pas de certitude (…) personne ne m’écrit noir sur blanc que cela ne pose aucun problème de sécurité sanitaire pour les Français. » 
> Mais comme le progrès, on n’arrête pas l’Europe ! Et l’on ne peut certainement pas compter pour nous protéger sur nos politiques, otages faciles du système économique, ou sur le Commissaire européen à la santé et à la politique des consommateurs, le Maltais John Dalli. L’homme, réputé favorable aux OGM, traîne derrière lui un sulfureux parfum de corruption…
La maladie des cannibales
Si les choses continuent ainsi, les cochons mangeront un jour du canard, les poulets du porc. Pas grave si l’on en croit cet expert vétérinaire qui déclare péremptoirement dans la revue Pour la Science que, « si une carcasse est déclarée propre à la consommation humaine, ses restes sont également bons pour les animaux domestiques ». Voire…
Cette nouvelle lubie financière se paiera aussi au prix fort. On ne viole jamais la nature sans conséquence.
A l’origine, le recyclage des déchets animaux est un bon principe écologique. On le pratiquait dans les fermes lorsqu’on donnait aux porcs voire aux volailles les restes des repas humains. Mais pratiquée intensivement à l’échelle industrielle, cette perversion alimentaire ne peut nous conduire qu’au pire.
C’est le cannibalisme imposé, rappelons-le, qui a entraîné la diffusion de l’agent de l’ESB en Europe. Aussi sûrement que le cannibalisme des Papous de Nouvelle Guinée a donné naissance au kuru, une maladie provoquée elle aussi par le prion et découverte dans les années 50. 
Et je suis personnellement convaincu que le prion, chez l’homme, a provoqué bien plus que des cas de Creutzfeldt Jakob. On ne le saura probablement jamais mais rien ne dit qu’il n’ait pas favorisé d’autres maladies neuro-dégénératives en pleine expansion telles que la sclérose en plaques, affection touchant typiquement la myéline, ou la terrible maladie de Charcot, sclérose latérale amyotrophique. Voire Alzheimer… Ça on ne nous le dira jamais bien sûr.
Signons tous cette pétition
En fait, personne ne sait vraiment où cette mesure, si elle est politiquement soutenue (ce qui est déjà le cas en coulisses), va encore nous mener. Et encore une fois, l’Europe fait fi du principe de précaution. Des dérives, quoi qu’on en dise, il y en aura, si cette mesure passe au niveau de l’Europe des 27. Il y en aura d’autant plus facilement que les procédures de sécurité annoncées, apparaissent d’ores et déjà incontrôlables. Bonjour l’étiquetage et la traçabilité de ces viandes… Et la sécurité alimentaire qui avait été améliorée grâce à la crise de la vache folle sera à nouveau sur la sellette. 
La décision de lever ou non cette interdiction devrait être prise, selon les observateurs les plus attentifs, d’ici 2015. C’est un énorme scandale qui se profile. Il est encore temps de réagir, d’autant que l’avis de nombreux Etats membres n’a pas encore été exprimé officiellement. C’est en effet un casse-tête politique : comment faire avaler cette nouvelle pilule au consommateur européen sur un sujet aussi grave sans risquer de se compromettre politiquement ? C’est bien ce qui explique la politique des petits pas de nos technocrates européens qui misent là sur le temps et une réintroduction en douceur des farines animales pour redorer le blason de l’agriculture commune face aux Etats-Unis et à la Russie… Une politique des petits pas qui en rappelle une autre : celle de la position européenne sur les OGM !
  • Si comme moi vous ne voulez pas voir apparaître de « poulet fou » ou de « porc fou »,
  • si, comme moi, vous ne voulez pas manger un jour sans le savoir du porc nourri aux farines de carcasses de poulets et finalement attraper je ne sais quoi, 
  • si comme moi vous dénoncez ce type de pratiques contraires à la nature, 
  • si comme moi vous redoutez cet immonde commerce de protéines animales, 
  • si comme moi vous refusez catégoriquement toute levée partielle de l’interdiction des farines animales en Europe dix ans à peine après une crise dont on a pas encore pris toute la mesure, 
  • si comme moi, vous estimez qu’il est grand temps d’afficher la plus haute vigilance et de se mobiliser, cliquez ici pour voter pour une pétition en ligne contre la réintroduction des farines animales et empêcher que de nouveaux drames se produisent.
Et si, comme moi, vous voulez signer la pétition, rendez-vous ici.
D'ici là, prenez soin de vous. À jeudi prochain.
Voir aussi :
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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 06:42

 

Voici un résumé des 8 ingrédients utilisés dans la cosmétiques présentés dans une émissions sur Supreme Master Television dont le texte se trouve ci-dessous :

 

Ingrédient cosmétique n° 1 - Glycérine

Source possible : Graisse de porcs et de vaches

Ingrédient Cosmétique n°2 - la Kératine

Source: Cornes, sabots, plumes, poils d'animaux abattus

Ingrédient Cosmétique n°3 - Acide stéarique

Source possible : Graisse de vaches, de cochons

Ingrédient cosmétique n°4 collagène, élastine

Source possibles : tissus animaux et tendons

Ingrédient cosmétique n°5 - Gélatine

Source : la peau, des tendons, les ligaments, les os des animaux

Ingrédient cosmétique n° 6 Ambre gris

Source : Cachalots

Ingrédient cosmétique n°7 - Castor ou Castoréum

Source : Castors

Ingrédient cosmétique n°8 - Musc

Source: cerf porte-musc, civette

 

 

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Les images dans le programme suivant sont très sensibles et peuvent être aussi perturbantes pour les téléspectateurs qu'elles l’ont été pour nous. Cependant, nous devons montrer la vérité de la cruauté envers les animaux, priant pour que vous contribuiez ainsi à l'arrêter.

Vous suivez la série Arrêtez la cruauté envers les Animaux sur Supreme Master Television. Chaque jour, nous utilisons produits de soins corporels et produits cosmétiques tels que shampooings, savons, dentifrice, rouge à lèvres et maquillage pour se nettoyer et s'embellir. Mais si nous savions d'où les ingrédients dans certains de ces produits proviennent, on serait profondément choqués, car beaucoup sont obtenus par le massacre brutal de cohabitants animaux. Aujourd'hui, nous allons examiner la sanglante vérité derrière la fabrication de ces articles. La 1ère chose que la plupart d'entre nous faisons au réveil dans la matinée est de nous brosser les dents. Pas de mal aux animaux, Exact ? Faux. Beaucoup ignorent que certains fabricants ajoutent un ingrédient appelé glycérine pour la pâte dentifrice, qui peut être dérivé de la graisse des porcs et des vaches.

 

 

 

 

 

Ingrédient cosmétique n° 1 - Glycérine

Source possible : Graisse de porcs et de vaches

La glycérine contenue dans : dentifrice, shampoing, hydratants, lotions, savon, rince-bouche et chewing-gum a des propriétés lubrifiantes et est aussi un ingrédient dans les liquides de frein automobile et de transmission. Pour produire de la glycérine les corps de porcs morts et de vaches sont transportés aux usines d'équarrissage, où ils sont placés dans des pots énormes, avec les parties d'autres animaux comme chats, chiens, cerfs et ratons laveurs. La viande rejetée des supermarchés aussi. Ce mélange de mort est bouilli sous une pression intense pour en extraire la graisse, et la substance visqueuse produite peut même être mise dans le rouge à lèvres et le maquillage. Ainsi, des consommateurs peu méfiants finissent avec de la graisse d'animaux morts sur leurs visages. Les animaux tués pour leur viande ont souvent d'autres parties de leur corps utilisées pour faire des cosmétiques et des médicaments. Par exemple, le sang, l'utérus et les poumons des animaux abattus peuvent être achetés par l'industrie pharmaceutique pour les médicaments.

 

Ingrédient Cosmétique n°2 - la Kératine

Source: Cornes, sabots, plumes, poils d'animaux abattus

La kératine est le principal élément des cheveux donc beaucoup de sociétés ajoutent cette protéine à leur produits pour les cheveux, mais l'horrible vérité de la kératine, c'est que c'est extrait de cornes en poudre, de sabots, de plumes et de poils d'animaux abattus en utilisant de l'eau, de la chaleur et de l'acide. Les sociétés de médicaments et de cosmétiques n'ont pas d'excuse pour leur usage barbare de parties d'animaux alors qu'il y a des sources végétales et synthétiques qui peuvent aisément remplacer. Maintenant, avant de passer à d'autres sous-produits utilisés dans les cosmétiques, nous allons découvrir ce qui arrive aux vaches avant qu'elles ne soient brutalement abattues et transformées. D'abord, pour produire une descendance, une vache femelle est montée sur une grille et inséminée de force avec une seringue de métal. Après avoir donné naissance à un veau, le bébé est arraché de sa mère alors qu'ils crient tous deux l'un pour l'autre. Le veau passe alors le reste de sa courte vie misérable à l'étroit dans un hangar avec des centaines d'autres bébés orphelins, qui sont forcés de rester debout dans leurs propres excréments. Pendant ce temps les animaux sont marqués pour identification avec des barres brûlantes, qui infligent des brûlures au troisième degré. En dehors de cette torture les petits sont également écornés et castrés sans bénéficier d'anesthésiques ou d'analgésiques. Ces procédures cruelles sont réalisées par des travailleurs mal formés, non qualifiés sans aucune connaissance vétérinaire ni préoccupation pour les animaux. Dans l'environnement sale, sordide, des hangars, les infections sont fréquentes. Les vaches jeunes sont nourries de maïs mélangé avec un enduit, qui peut inclure des parties d'animaux mises au rebut, comme d'autres vaches. Quand ils atteignent un certain poids les bovins sont parqués en utilisant des matraques électriques et séparés du reste du troupeau, provoquant une grande peur et un grand traumatisme. Les animaux sont ensuite forcés vers le haut des rampes vers des camions étroits sans espace pour bouger ni accès à la nourriture ou l'eau. Le voyage qui suit à travers le pays ou vers d'autres pays est long, et en raison du balancement des camions, les vaches peuvent chuter et se blesser ou autre, mais sans soins vétérinaires elles n'ont qu'à supporter la douleur ainsi que les conditions météorologiques extrêmes. Beaucoup de vaches sont trop faibles pour survivre à un voyage si ardu et risquent de mourir ou de s'écrouler avant d'atteindre l'abattoir. Ceux qui sont tombés ou blessés sont traînés du camion avec un tracteur et une chaîne. Comme les malades, les animaux terrifiés sont parqués dans l'abattoir, ils peuvent entendre les cris d'autres vaches tuées et sont ainsi remplis de terreur et de panique. Les vaches sont ensuite amenées dans une soi-disant "salle d'étourdissement" où on leur tire une balle dans la tête pour les rendre inconscientes. Mais ce processus peut-être répété si besoin à plusieurs reprises car il est souvent inefficace. Ensuite une chaîne en métal est liée aux pattes-arrières, et elles sont hissées la tête en bas sur une bande transporteuse, où leurs gorges sont fendues de façon écœurante pour qu'elles saignent. Pendant cette phase, une vache peut reprendre conscience à cause de la douleur et, par inadvertance s'étrangler avec son sang. Après ce processus meurtrier, les parties du corps sont envoyées à une usine d'équarrissage.

 

Ingrédient Cosmétique n°3 - Acide stéarique

Source possible : Graisse de vaches, de cochons

Regardons maintenant d'autres produits et les ingrédients à base animale utilisés dans leur fabrication. Comme avec la glycérine, l'acide stéarique et ses dérivés tels que les stéaramides et stéarates peuvent être fabriqués à partir de la graisse de vaches, de cochons et d'autres animaux, même de chiens euthanasiés. L'acide stéarique est souvent trouvé dans les déodorants, nettoyants pour le visage, crèmes, shampoings, soins pour cheveux, aliments et médicaments. Il y a une grande variété de plantes et de sources de synthèse de l'acide stéarique, il n'y a donc aucune excuse de nos jours pour continuer la sauvage tradition de torturer et de maltraiter les animaux et ensuite de les tuer pour obtenir cette substance.

 

Ingrédient cosmétique n°4 collagène, élastine

Source possibles : tissus animaux et tendons

D'autres ingrédients d'origine animale sont trouvés dans les produits de beauté sont le collagène et l'élastine, qui sont censés affermir et adoucir la peau. Toutefois, aucune preuve n'existe pour montrer qu'ils sont bénéfiques. Au contraire, ils peuvent être préjudiciables car ils forment une couche grasse, imperméable qui empêche les toxines de sortir et les nutriments d'entrer dans la peau. Le collagène et l'élastine proviennent des tissus conjonctifs et des tendons d'animaux. Il y a beaucoup d'alternatives sans cruauté comme l'huile d'amande pour le collagène et des substances synthétiques pour l'élastine.

 

Ingrédient cosmétique n°5 - Gélatine

Source : la peau, des tendons, les ligaments, les os des animaux

La gélatine, qui est dérivée de collagène, est un autre ingrédient effroyable qu'on retrouve dans des produits de beauté tels que les masques faciaux, ainsi que dans de nombreux produits de dessert et les bonbons comme les guimauves. La gélatine est également contenue dans les suppléments et les gélules des médicaments et dans les revêtements photographiques. La production de gélatine est horrible - la peau, les tendons, les ligaments et les os d'animaux abattus sont trempés dans l'acide et plus tard bouillis dans l'eau. Compte tenu de l'hécatombe impliquée pour créer la gélatine, qui aurait envie d'utiliser ces produits ?

 

Ingrédient cosmétique n° 6 Ambre gris

Source : Cachalots

Avez-vous utilisé du parfum ou de l'eau de Cologne ? Eh bien, vous serez choqué d'apprendre les répugnant sous-produits utilisés pour vous donner une supposée agréable odeur. Un ingrédient commun dans les parfums haut de gamme est l'ambre gris, qui est la bile produite dans les intestins des doux cachalots. L'ambre gris est utilisé comme fixateur dans les parfums en raison de sa lenteur d'évaporation. Les fabricants de parfum affirment que la plupart de l'ambre gris est obtenu de vomis de baleine ramassé par les pêcheurs, mais cela ne représente que 4% de l'ambre utilisé dans le monde entier. Les 96% restant sont achetés à l'industrie baleinière. Le fait que lorsque vous utilisez du parfum, vous appliquez du vomis de baleines est dégoûtant, mais ce qui est encore plus troublant est de chasser et de tuer des baleines. Les baleiniers chassent les baleines puis tentent de leur tirer dessus avec des harpons avec des grenades qui explosent une fois qu'ils sont intégrés dans le corps des pauvres animaux. Ce processus entraîne une hémorragie et des traumatismes massifs, tuant rarement immédiatement en raison du système vasculaire complexe des animaux et de leur taille énorme. Ainsi, les baleiniers recourent à d'autres méthodes d'abattage, comme de les tirer avec des fusils. Dans cette approche jusqu'à 200 paquets de munitions peuvent être utilisés pour finalement tuer la baleine. Les balles en combustion coupent violemment la chair de l'animal causant une douleur brûlante, de graves hémorragies internes et d'énormes dommages aux organes.

 

Ingrédient cosmétique n°7 - Castor ou Castoréum

Source : Castors

Les parfum peuvent aussi contenir de ricin ou castoréum, une substance crémeuse sécrétée par les castors et utilisée comme fixateur. Les castors sont chassés et tués pour leurs glandes anales et leurs glandes de ricin, qui sont coupées, séchées, broyées puis dissous dans l'alcool pour extraire le ricin. Heureusement le ricin n'est pas présent dans l'huile de ricin, dans les aliments et les médicaments et provient de la fève de ricin.

 

Ingrédient cosmétique n°8 - Musc

Source: cerf porte-musc, civette

Une autre substance connue comme le musc est souvent utilisée comme base et fixatif dans les parfums. Le musc a longtemps été obtenu par l'abattage du cerf porte-musc, mais est maintenant aussi extraite d'autres animaux tels que les civettes. Dans certains pays comme l’Éthiopie, les chats sont gardés dans des cages et régulièrement "traits" pour leur musc, qui est vendus à des maisons de parfums à travers le monde. Le processus pour obtenir le musc est extrêmement douloureux pour les chats impliqués et prend plusieurs minutes avec les organes génitaux raclés, provoquant des blessures horribles, sanglantes. Ces substances ne sont qu'une petite fraction des produits à base animale utilisés dans les cosmétiques et d'autres articles de soins corporels ainsi qu'aliments et médicament. Alors, que pouvons-nous faire pour arrêter la terrible torture et le meurtre de nos cohabitants animaux pour obtenir ces extraits ? Tout d'abord, nous pouvons immédiatement cesser l'achat de produits qui sont d'origine animale ou testés sur les animaux. Ensuite, on peut faire connaître aux entreprises qui font ces produits qu'on est opposé à l'exploitation, et leur demander d'utiliser des alternatives à base de végétaux ou synthétiques. Enfin, nous pouvons informer nos amis et notre famille des ingrédients dans ces produits de sorte qu'ils puissent aussi utiliser des substituts respectueux des animaux.

 

Aimables téléspectateurs, Merci d'avoir suivi l'édition de cette semaine de Arrêtez la cruauté envers les animaux. Puissent tous les animaux être à jamais bénis par le Ciel.

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 06:40

 

 

Voici le texte d'une émission passé sur Supreme Master Television :

 

Les images dans le programme suivant sont très sensibles et peuvent être aussi perturbantes pour les téléspectateurs qu'elles l’ont été pour nous. Cependant, nous devons montrer la vérité de la cruauté envers les animaux, priant pour que vous contribuiez ainsi à l'arrêter.

 

http://mundarina.typepad.com/sauvagine/images/2008/01/30/derniers_canards_de_la_saison

 

Dans l'édition de cette semaine de Arrêtez la cruauté envers les animaux, nous allons voir le meurtre barbare de notre merveilleux et noble ami à plumes, le canard. Les canards sont très intelligents, ont une vie sociale affective riche et communique par des vocalisations appelées cancans. Les canards se reconnaissent par leurs cancans distinctifs, et les variations dans le ton d'un cancan communiquent différents états émotionnels. Un canard femelle s'assoit sur ses œufs pour 28 jours jusqu'à ce qu'ils éclosent. Les nouveau-nés peuvent nager quelques heures après la naissance et voyager des distances considérables pour trouver de l'eau. Les canards forment aussi des liens proches avec les autres canards et avec les animaux d'autres espèces. Dans un cas, un canard mâle en Suède est devenu le père nourricier de cinq poussins, après être tombé amoureux de sa mère poule. De plus les canards montrent altruisme et coopération, volant souvent en groupes pour se protéger et s'aider mutuellement lors de longs trajets. Dans un cas Dr Arthur Peterson de Floride aux États-Unis a découvert un canard mâle aidant sa partenaire aveugle en lui donnant des repères vocaux pour l'aider à trouver son chemin, agissant comme un «canard-œil». Cependant, malgré leur nature de compassion, des dizaines de millions de canards sont abattus de sang froid par des soi-disant "chasseurs sportifs" chaque année. Aux États-Unis seuls, le groupe de protection des animaux In Defense of Animals estime que 14 millions de canards sont tués par les tireurs chaque année. En plus d'être décimées par des chasseurs, les populations de canards font face à une énorme pression de leurs habitats sensiblement réduits en taille en raison du changement climatique, de l'aménagement du territoire, et de la sécheresse.

 

Certains oiseaux peuvent voler 12 000 km sans s'arrêter. C'est incroyable, ils peuvent naviguer, ils peuvent voler jours et nuits si vous avez affaire à des espèces intelligentes. Toutes les différentes espèces ont leur propre sorte d'intelligence pour répondre à leur environnement et c'est étonnant ce que les oiseaux peuvent faire, mais bien sûr quand ils viennent ici, à Victoria, il y a de bonnes chances qu'ils se fassent tirer dessus légalement ou illégalement par les tireurs de canard.

Laurie Levy est la directrice de campagne de la Coalition contre la Chasse au Canard, un groupe à but non lucratif en Australie qui pendant plus de 25 ans s'est efforcé de tout cœur de protéger ces beaux êtres sensibles.

 

Nous avons commencé la campagne en 1986 pour mettre un terme à l'injustice terrible de ces gars qui vont avec des fusils semi- automatiques et qui enlèvent ces beaux oiseaux natifs d'Australie. Et pendant ces journées, Victoria a été la capitale de l'Australie pour la chasse au canard ; il y avait quelque chose comme 95 à 100000 tireurs de canard dans cet état seul et je crois que la seule façon d'avoir un impact était d'obtenir beaucoup de couverture médiatique. Et ces 20 dernières années le nombre de tireurs de canard à Victoria a baissé de 95 à 100000 à 20 000 et c'est à cause de l'opinion publique et aussi en ce moment de trois autres états de l'Australie, l'Australie de l'Ouest, la Nouvelle Galles du Sud et le Queensland qui ont déjà interdit le tir de loisir des oiseaux aquatiques indigènes. Un sondage de Morgan Research réalisé en Octobre 2007 a montré que 87% des Victoriens veulent que le tir de loisir des oiseaux natifs soit interdit.

 

Le tir de canard est une pratique brutale avec pour seul objectif de tuer, mutiler, blesser et capturer autant de canards que possible. La plupart des chasseurs utilisent un fusil pour tuer les oiseaux, et certains utilisent des armes semi-automatiques si c'est permis par la loi. Un fusil pulvérise des centaines de balles brûlantes et perçantes à un moment et augmente les chances de blesser ou tuer un canard ou tout autres oiseaux dans le voisinage. Généralement, quand un troupeau de canards s'envole, un chasseur va déclencher de multiples tirs sur le groupe, avec des centaines de balles tirées sur les corps fragiles des oiseaux et les blessant ou les tuant gravement.

Ces oiseaux souffrent d'horribles blessures. Si vous pouvez imaginer être tiré au fusil de chasse, les tireurs de canard leur tirent environ 200 balles et toutes, de deux ou trois balles jusqu'à 200 peuvent toucher un oiseau. Maintenant, si deux ou trois balles touchent, les balles peuvent atterrir à côté d'un nerf, ou d'un os, briser un os et les oiseaux souffrent de blessures choquantes. Ils se font tirer dessus dans l'œil, vous les voyez le bec arraché. Ils reçoivent une balle dans le corps, ils ont les pattes arrachées, c'est vraiment une activité barbare.

 

Selon la taille de la balle, un canard va généralement mourir quand trois à huit balles vont directement le ou la toucher ; Cependant, beaucoup d'autres oiseaux pris dans le rayon de tir d'un fusil de chasse peuvent aussi être touchés par les pastilles mortelles, provoquant des blessures très douloureuses et souvent invalidantes. Les oiseaux mutilés peuvent être en mesure de continuer à voler dans une terrible agonie mais finiront par mourir de leurs blessures dans une mort lente et douloureuse. Pour chaque centaine de canards tirés, 150 sont blessés et rencontrent cet horrible destin. Pourtant, d'autres canards mutilés, incapables de voler, tombent sur le sol et souffrent encore davantage de l'impact. Les chasseurs vont alors à la recherche des animaux abattus et une fois qu'ils sont trouvés, tirent vicieusement sur les impuissants oiseaux à nouveau ou tordent et brisent sauvagement leur cou. Environ 66% des canards abattus ne sont pas morts et ceux qui ne sont pas trouvés font face à une mort lente, d'hémorragie, de famine, de traumatismes, de maladie et de l'exposition aux éléments. Selon les recherches faites en Amérique du Nord, 20 à 40% des canards et des oies touchés par les plombs de chasse, peu importe s'ils meurent immédiatement ou sont blessés, ne sont jamais récupérés par les tireurs. En raison de la nature aveugle des coups de fusil et de l'insensibilité totale des chasseurs, beaucoup d'oiseaux non-visés et protégés sont tués par inadvertance dans la chasse aux oiseaux. Par ailleurs, des milliers de balles de fusil, qui sont parfois faites de plomb hautement toxiques, s'étalent dans la nature sauvage et sont ingérées par accident par la faune sans méfiance, qui meurt d'intoxication au plomb après des semaines de souffrances.

L'Australie de l'Ouest a interdit le tir de loisir des oiseaux natifs en 1990 ; suivie en 1995 par la Nouvelle-Galles du Sud, et le Queensland qui a ensuite suivi 10 ans plus tard en 2005 et ils l'ont fait principalement en raison des la choquante cruauté impliquée dans la tuerie des oiseaux natifs. Les tireurs utilisent des fusils de chasse, qui sont des armes de dispersion et ils ont une portée d'environ 50 mètres. Ils tirent les oiseaux qui sont hors de leur portée et les blessent et au moins 25% des oiseaux qui sont tirés sont blessés et ces oiseaux vont s'envoler et mourir d'une mort lente.

La Coalition contre la Chasse au Canard protège activement les oiseaux des tireurs et traite ces canards et d'autres oiseaux aquatiques blessés par balles.

Notre équipe de secours de cette année sera composée d'environ 200 membres du public qui sortiront dans les zones humides. Notre rôle est d'éloigner les oiseaux loin des tireurs avant l'heure de l'ouverture et d'amener tous les oiseaux blessés.

Nous avons des cliniques vétérinaires mobiles dans les zones humides et également pour amener toutes les espèces protégées illégalement abattues, ou menacées qui sont tirées. Mais au début, dans les années 1980 et les années 1990, nous allions au lac Bolac dans le centre de Victoria et cette zone humide fait environ 15 km sur environ 8 km pendant ces journées et il y avait 10 à 15000 tireurs de canard sur une zone humide. Et c'était effrayant là-bas, les oiseaux tombaient du ciel, vous aviez des tireurs de canards durant ces jours, utilisant des armes semi-automatiques donc c'était assez effrayant mais on faisait ressortir 300 ou 400 oiseaux blessés qui étaient traités dans nos cliniques vétérinaires mobiles pendant ce week-end seul.

Qu'est-ce qui conduit les chasseurs de canards à tuer d'autres oiseaux ? Nous avons demandé à M. Levy son point de vue.

Les tireurs de canard sont semblables à des pyromanes. Les pyromanes ne peuvent s'empêcher de déclencher des incendies, même s'ils savent probablement que ces feux vont éventuellement tuer des gens, qu'ils vont peut-être tuer la faune et bien sûr détruire la végétation et l'environnement. Les tireurs de canard ne peuvent de même pas s'en empêcher, c'est pourquoi ils ont illégalement occupé la rivière Latrobe l'année dernière, ils voulaient tirer les oiseaux et ils étaient prêts à faire n'importe quoi pour avoir ces oiseaux sur leur propriété pour les tirer. Ainsi les oiseaux indigènes ont toujours eu un moment vraiment difficile et je ne blâme pas forcément les tireurs, parce qu'ils ne peuvent pas s'aider eux-mêmes. Mais je blâme les politiciens qui permettent que cela se produise et les politiciens, qui avec un coup de crayon pourraient mettre un terme à la brutalité et cette souffrance de façon permanente comme trois autres États en Australie l'ont déjà fait.

Que devrions-nous faire si on découvre un canard ou d'autres oiseaux aquatiques qui ont été tirés ? Que pouvons-nous faire pour les empêcher d'être ciblés par les tireurs en premier lieu ? M. Levy a les conseils suivants :

Emmenez l'oiseau chez un vétérinaire, ou appelez le département de la faune dans quelque pays que l'oiseau soit en cause parce que le nombre d'oiseaux aquatiques dans le monde entier est en baisse, principalement en raison du changement climatique et ça va être beaucoup plus difficile dans l'avenir. Donc ce que les gens pourraient faire, c'est ce que nous avons fait, emmener les gens dans les zones humides si la chasse au canard est autorisée, avec des vêtements de couleurs vives pour empêcher que les oiseaux soient abattus, et avoir des cliniques vétérinaires mobiles dans les zones humides pour les oiseaux blessés.

 

Si on se rassemble contre ces atrocités, on peut les faire arrêter. On peut faire savoir aux autres la cruauté perpétrée par les chasseurs d'oiseaux et écrire aux dirigeants communautaires et fonctionnaires pour plaider en faveur d'une interdiction immédiate de cette odieuse activité. En sensibilisant et en exprimant notre dégoût de telles pratiques, on peut en définitive, supprimer toutes formes de cruauté animale. Laurie Levy, nous apprécions vraiment ce que la Coalition contre la Chasse au Canard fait dans l'État de Victoria pour sauvegarder les canards et d'autres oiseaux aquatiques des tireurs. Que votre but ultime d'une interdiction de chasse dans le Victoria soit bientôt réalisée, avec pour résultat des centaines de milliers de vies précieuses de canards sauvées chaque année.

 

Pour plus d'informations sur la Coalition contre la Chasse au Canard, s'il vous plaît visitez www.Duck.org.au ou prenez contact avec la Coalition sur www.Facebook.com.

Merci de votre présence aujourd'hui dans Arrêtez la cruauté envers les animaux. Que l'humanité apprenne à aimer tous les êtres et vive en paix et en harmonie.

 

 

Voir aussi  :

Les candidats, la chasse et la corrida !

Pour en finir avec la chasse

Les chasseurs


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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 06:22
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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 06:20
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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 06:41

 

Interview de Ingrid Newkirk : People for the Ethical Treatment of Animals (PETA)

 

 

 

 

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 06:26

http://ic1.maxabout.us/people/M/2011/4/maneka-gandhi.jpg

 

Maneka Gandhi (née le 26 août 1956 Monika Anand à Delhi) est une femme politique Indienne, une défenseure des droits des animaux et une ancienne journaliste. Elle a été ministre de 4 gouvernements et a écrit de nombreux livres sur l'étymologie, le droit et la défense des animaux. Elle est un membre de la famille Nehru-Gandhi. (Wikipedia)

 

 

Voir aussi : 
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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 06:57

http://photo.parismatch.com/media/photos2/actu/monde/abattoir-jakarta-indonesie/1930170-1-fre-FR/Abattoir-Jakarta-Indonesie_galleryphoto_paysage_std.jpg

 

 

Les images dans le programme suivant sont très sensibles et peuvent être aussi inquiétantes pour les téléspectateurs qu'elles l'ont été pour nous. Toutefois, nous devons montrer la vérité de la cruauté envers les animaux, en priant pour que vous aidiez à l'arrêter.

Cette semaine dans Arrêter la cruauté envers les animaux nous présentons la première partie de notre série en deux parties sur le bilan tragique du travail dans les abattoirs, où des milliards d'animaux sont assassinés sans pitié chaque année. C'est comment de travailler dans un abattoir ? La plupart des abattoirs ont des lignes d'assemblage pour rapidement et à moindre coût massacrer et traiter les animaux. Les travailleurs sont payés des salaires très bas, et les emplois sont dégradants, horribles et répétitifs. Les employés doivent subir des scènes écœurantes de sang, et de mort chaque jour, et les conditions de travail sont extrêmement dangereuses. Beaucoup de travailleurs d'abattoirs se sentent piégés dans leurs emplois, n'ayant aucun autre moyen de subvenir à leurs familles. Une telle occupation traumatique exige un prix énorme - drainant le bien-être physique, émotionnel, mental et spirituel des travailleurs. Un couple qui a travaillé dans une usine de transformation du poulet en Angleterre décrit son ancien emploi.


J'ai fait plusieurs emplois dans l'usine de poulet. Mon rôle était d'accrocher les poulets vivants. Ils devaient être mis sur une ligne qui conduisait à l'abattage. Si le travail pour cela était déjà rempli, alors ma tâche consistait à accrocher les poulets déjà morts.


J'ai eu un emploi dans l'usine sur la ligne, dans lequel nous sélectionnions les poitrines de poulet et les pattes de poulet. Et on donnait combien de grammes pouvait être dans une boîte. Et cela devait être sélectionné et disposé dans une forme. Ainsi, même cela importait, dans quel ordre ils étaient dans la boîte. Parce que nous étions toujours sur une autre ligne, il y avait une autre section où nous coupions les poitrines de poulet en morceaux avec des ciseaux.


Le point est que, comme des animaux, ils nous faisaient travailler dans des conditions très froides, de très mauvaises conditions. Pas de pause, pas de repos, pas de vêtements de travail.

Rien, rien, rien (Non), je devais mettre la seule paire de bottes en caoutchouc qui avait été enlevée par la personne avant moi. Si elles étaient mouillées de lui, je devais travailler avec des bottes humide.

Ces obscènes usines à tuer peuvent être absolument gigantesques en taille. Le plus grand abattoir dans le monde, exploité par une entreprise aux États-Unis, peut abattre plus de 32 000 porcs par jour. Et rien qu'aux États-Unis, 270 poulets meurent chaque seconde, environ 8,5 milliards de poulets par an. Pour tuer et découper beaucoup d'êtres innocents, les employés sont sous pression constante de travailler rapidement à la vitesse des meurtrières lignes d'assemblage.


Il y avait des machines. Il y avait des machines partout.

Il y avait des machines très puissantes où la personne devait mettre les poulets à l'intérieur un par un, depuis le côté droit ou gauche. Mais vos mains devaient être rapide, comme une machine. Et même alors, ils criaient beaucoup et étaient très stricts.


Ils criaient sur nous, "Plus vite, plus vite !" Si vous n'êtes pas assez rapides, on vous dit de partir.

Mais un aspect des abattoirs est encore plus révoltant que les conditions de travail.

En raison des règles drastiques dans l'usine, à cause de la torture des animaux, les animaux n'ont pas une chance. Et cela était très dégoûtant et inquiétant pour nous que chaque jour, un peu plus, et plus, et plus.

Nous pendions les poulets chaque jour, et je voyais tous les jours la grande quantité de viande, les carcasses, les corps de ce nombre énorme, plusieurs milliers, plusieurs milliers de poulets. J'ai réfléchi sur combien de milliers de poulet disparaissaient dans un mois, dans une année, et que tous sont des êtres vivants.

Et d'accomplir des rôles où on torture les animaux comme ça, c'était un très mauvais spectacle. Et c'était très mauvais de penser au fait que nous élevions quelque chose seulement pour être tué dans des conditions si tortueuses, et pour les manger.


Témoin d'innombrables décès, abrutissants jours après jour est totalement dévastateur pour son état mental. Dans son rapport, « Le cauchemar d'un abattoir : le Préjudice psychologique subi par les employés d'abattoirs et les possibilité de réparation par la réforme juridique », Jennifer Dillard, une avocate aux États-Unis, examine certaines des nombreux problèmes psychologiques, y compris le stress post-traumatique subis par les travailleurs des abattoirs. Et dans son livre, «Abattoir», Gail A. Eisnitz, enquêteur en chef pour l'Association de Fermes Humaines, décrit les effets mentaux paralysants de cette violente ligne de travail. Pour beaucoup d'employés, les interminables meurtres sanglants qu'ils voient dans ces usines de la mort continuent de les hanter, même longtemps après qu'ils quittent leur emploi.

Nous sommes désolés pour ce qui est arrivé et que nous ayons également du voir cela, ce que les gens font à un animal. Nous ne pouvons pas oublier ce qui s'y est passé et les choses que nous avons faites. Ce fut une très mauvaise expérience pour moi.

Et je ne le souhaite pas à quiconque.

Comment ils gardent ces animaux, comme on l'a dit, au 21ème siècle, et ce qu'ils leur font eux, c'est hideux. C'est horrible. C'est un spectacle horrible. C'est comme un meurtre. Tout est couvert de sang, et elle (la poule) est toujours vivante. Sa tête n'est plus là, mais son corps est encore vivant. Et c'est terrible, terrible.

Arrive-t-il aux travailleurs de réfléchir sur les sentiments des animaux qu'ils tuent ? L'ex-employé de l'abattoir Ed Calles, maintenant végétalien, partage certaines de ses expériences personnelles.


J'ai grandi en tant que fils d'un contremaître de quai dans un abattoir de bœuf. Quand je suis rentré de la guerre du Vietnam, Je suis allé à l'abattoir, où mon père travaillait, et j'ai pris un emploi. À l'époque, j'ai vu beaucoup de choses qui étaient assez inquiétantes, ne sachant pas à quel point j'étais devenu désensibilisé. J'ai vu des animaux amenés à leur abattage. Cela m'a vraiment touché. Était-ce leur raison d'avoir été mis sur Terre ? Je me suis posé cette question à plusieurs reprises quand je les ai vus sortir de camions de bovins et dans les corrals et même en sautant les corrals et craignant pour leur vie, courant dans l'allée, et en étant frappé par des automobiles sur la tête, qui s'écrasent sur eux. Et cet animal avait peur pour sa vie. Donc, en voyant cela, j'étais simplement atterré. Quelle cruauté ! Je veux dire, j'étais de retour de la guerre et je voyais beaucoup de cruauté et de mort et de meurtre et ce genre de chose, et me voilà, j'ai besoin d'un emploi, et je voyais toute cette cruauté de nouveau.

 

Constamment entouré par les cris déchirants des animaux pour l'aide ainsi que pour le sang, l'urine et les fèces, les employés d'abattoir essaient souvent de trouver des moyens de faire face.

Finalement, je suis devenu insensible. Mais dans mon for intérieur, je savais qu'il y avait quelque chose qui clochait. Je ne savais pas quoi. Guy a travaillé dans ce sanguinaire style de vie. Pendant le travail, les premières heures du matin, chargeant des camions avec ces carcasses d'animaux, les hommes buvaient toute la nuit ; ils étaient dans un état d'ébriété avancée. Mais ils faisaient leur travail.

Et on m'offrait beaucoup à boire, mais je ne pouvais pas. En regardant en arrière, je pense qu'ils le devaient. Parce que c'était leur façon de se désensibiliser eux-mêmes. Je voulais juste être en paix avec moi-même et tout le monde autour de moi, mais je ne pouvais pas l'y trouver.


De l'expérience d'Ed Calles, le travail souvent brutal abouti à un autre résultat.

Ces hommes avaient des épisodes de rage et de colère si les petites choses ne se passaient pas comme prévu. Plus d'une fois il y avait des bagarres d'ivrognes en plus de petites choses. Et le gars le plus dur c'était le gars qui ramassait, la plus grande quantité de poids, à qui on accordait le plus de respect. Mais un petit homme ramassait quelque chose et commençait à balancer, balancer les crochets, les grands crochets que ces morceaux de viande amenaient sur le quai, pour qu'on les balance, et les coupe et de les charge. Tant de fois il y avait le début d'une bagarre. Et généralement sans vraiment de raison. Et je devais trouver un autre moyen de sortir, et finalement je l'ai fait.

Les travailleurs des abattoirs peuvent devenir si insensibles à la mort et dénués de compassion, que parfois ils blessent ou tuent des animaux tout simplement pour s'amuser. Les Ingram, un ancien employé d'abattoir au Royaume-Uni, rappelle un de ces incidents.


Et ainsi un jeune gars, je me souviens, il est descendu dans les locaux de

stabulation, un jour, avec un couteau de désossage.

Et il y avait des enclos pleins de moutons. Et il a juste coincé le couteau à travers les barreaux et il a poignardé le côté d'un mouton. J'ai dit, "Pourquoi as-tu fait ça ?" Lorsque vous allez dans ces endroits, tuer des animaux fait partie de la vie quotidienne, parce que c'est ce qu'on y fait. Donc, ça doit affecter certains, faire très mal. Que les gens arrivent à y faire face, et quel que soit le système qu'ils utilisent pour y faire face, certains y arrivent, mais d'autres non.


Est-ce que les gens qui vivent dans les environs d'un abattoir sont également affectés par l'atmosphère meurtrière ? Jaylene Musgrave, une végétalienne en Australie dont le père travaillait dans un abattoir, partage son expérience d'enfance.

Chaque soir, j'allais dormir et j'entendais les vaches meugler et on pouvait juste sentir l'effroi et de terreur qu'elles traversaient. Et je me sentais malade tout le temps, sachant que ces pauvres animaux étaient retenus en otage et de ce qu'ils allaient subir. Ça me rendait en permanence anxieuse. Et je n'ai plus jamais, jamais voulu vivre près de ça, plus jamais.

Alors que les employés dans un abattoir peuvent commettre les meurtres, ils ne sont en fait juste qu'une partie d'un système qui fournit de la viande aux consommateurs. Ainsi il n'y a qu'une seule façon de mettre fin à ce cycle meurtrier : adopter un régime à base de végétaux.

Je pense effectivement que toute personne qui consomme des produits d'origine animale devrait prendre le temps de visiter un abattoir. Les gens qui travaillent dans ces situations font le sale boulot pour les consommateurs. Et je crois que si quelqu'un qui veut manger de la viande devait abattre son propre animal, nous aurions beaucoup plus de végétaliens dans ce monde.


Comment les travailleurs gèrent leur emploi haineux ? Que se passe-t-il quand un employé ne peut faire face ? Est-ce-que ce travail affecte la vie de famille ?

Rejoignez-nous mardi prochain pour Arrêter la cruauté envers les animaux où nous répondrons à ces questions et d'autres dans l'épisode qui conclura notre série sur les horreurs rencontrées par les travailleurs des abattoirs. Réfléchis téléspectateurs, merci de nous avoir suivi dans ce programme. Divertissement et Sagesse est à suivre après Nouvelles d'Exception, ici sur Supreme Master Television. Puissent tous les êtres sur Terre jouir d'une vie remplie de paix et de dignité.

 

Voir aussi :

Les Conséquences traumatisantes du travail en abattoir

L'abattoir Charal .. et ces conditions d'abattage

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 06:12

  Apprenez gratuitement à dresser votre chien grâce à ces présentations de Carolyn Menteith sur Supreme Master Television :

 

http://thumbnails.truveo.com/0020/0E/AF/0EAF6B544C70A086C44E4E_Large.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 06:29

 

 

Les images dans le programme suivant sont très sensibles et peuvent être aussi inquiétantes pour les téléspectateurs qu'elles le sont pour nous. Cependant, nous devons montrer la vérité de la cruauté envers les animaux, priant pour que vous contribuerez ainsi à l'arrêter.

 

http://www.colorierdessins.com/photos/1-dessins-colorier-vaches-g.gif

 

Et contrairement à la croyance populaire, ce n'est pas votre droit en aucune manière ou forme que ce soit de manger viande, fromage, lait et œufs. Les droits ne servent pas à cela, nier les droits égaux de quelqu'un d'autre et leur liberté afin que vous puissiez leur faire du mal, les asservir, et les assassiner.

 

Vous suivez la série Arrêter la Cruauté envers les animaux sur Supreme Master Television. Cette semaine nous allons rencontrer Gary Yourofsky à Detroit, dans le Michigan, aux États-Unis, un protecteur dévoué des animaux et végétalien dévoué, qui a parlé à plus de 60 000 élèves dans 170 écoles et universités au sujet des droits des animaux.

A travers des histoires du monde réel et des statistiques solides, M. Yourofsky invite les gens à être bons envers les animaux et adopter un mode de vie végétalien. En 1996, il a fondé Les Animaux Méritent une Protection Absolue Aujourd'hui et Demain (ADAPTT), une organisation végétalienne qui croit que les animaux ont le droit inhérent d'être libre. ADAPTT s'oppose fermement aux industries de la viande, des produits laitiers, des œufs et du miel, à abuser et tuer des animaux.

 

Gary est devenu conscient de la cruauté envers les animaux alors qu'il était jeune homme, et qu'il a été invité à aller dans les coulisses d'un cirque.

Mon beau-père est un clown au Cirque Shriners, et il m'a invité dans les coulisses quand j'avais 23 ans, et j'avais mes œillères comme tout le monde.

Donc je suis allé voir les éléphants. "Reviens dans les coulisses." Et j'étais très content, et je suis retourné là-bas et je suis resté coupé dans mon élan. Maintenant, quand vous voyez la cruauté devant votre visage, même si vous ne pouvez pas l'expliquer en détail, vous savez que quelque chose ne va pas. Je n'aurais pas pu dire à ce moment comme maintenant ce qui n'allait pas, mais j'ai vu trois éléphants enchaînés, pattes avant gauche, pattes arrière-droite enchaînée au plancher en ciment dans l'entrepôt dans le Champ de foire de l'État du Michigan, se balançant de façon névrotique d'avant en arrière. Je sais que ce n'est pas le comportement de l'éléphant ; c'est névrotique. J'ai découvert plus tard que tous les éléphants dans tous les cirques, parce qu'ils sont tous conservés dans les coulisses enchaînés, ont toujours une démarche névrosée et ondulante. Pour vous montrer à quel point identiques les animaux et les humains sont quand il s'agit de la douleur et de souffrance et de névrose, vous savez ce que les enfants dans les orphelinats font la plupart du temps ? Balancent d'avant en arrière. Les éléphants non, les éléphants chancèlent plutôt. C'est pareil pour la névrose : sans amour, sans mère, sans famille, sans stimuli, et sans milieu naturel. Dans la nature, les éléphants se promènent de 30 à 80 km par jour.

Je ne savais même pas que l'entrainement était vicieux. Ils ont battu ces éléphants avec des crochets et des fouets, des barres de fer, et des battes de baseball. Ils doivent les battre pour leur enlever la fierté pour leur faire accepter. J'ai fait un pas face à face avec ces éléphants, trois d'entre eux, et rien que de la tristesse, et du désespoir, et de la crainte émanaient d'eux. Je me souviens d'avoir tourné à gauche et j'ai vu un singe hurlant dans sa cage et saisissant les barreaux. J'ai vu deux tigres à droite au pas pathétique, et ce n'était pas mieux. Je savais que quelque chose n'allait pas. Cela m'a fait me demander d'où ma nourriture provenait, d'où mes chaussures venaient, et ce qui se passait vraiment dans un laboratoire de recherche animale.

Lorsque Gary a raconté à son meilleur ami cette expérience traumatisante, l'ami a suggéré que Gary visite l'abattoir à proximité de son domicile. Le lendemain, Gary a réussi à rentrer à l'intérieur de l'usine de mort, et a été horrifié d'apprendre de première main ce qui s'y passait.

Les êtres étaient traités comme s'ils n'avaient pas de valeur, les gens rient de leurs souffrances, ignorant leurs souffrances. Je me souviens d'un camion rempli de cochons. Maintenant, la façon dont c'était fait là-haut, il y avait toujours six camions remplis de porcs qui attendaient d'être appelés vers la zone où on tue. Et J'ai jeté un œil dans ce camion et ce cochon me regardait. Nos yeux sont restés face à face ensemble et j'ai laissé tomber les caméras. Je faisais une vidéo, mes larmes coulaient, étant mangeur de viande. Ses yeux criaient vers moi, "Pourquoi me fais tu ça à moi, à nous ? Qu'avons-nous fait ?" Et dans ma tête, j'ai dis, "Je ne sais pas."

À partir de ce moment, la vie de Gary a changé pour toujours. Il est devenu végétarien et plus tard, végétalien. Mais il sentait que ce n'était pas assez et voulait trouver plus de façons de sauver les animaux de la torture, de l'exploitation et de la souffrance.

Je sentais que je devais être leur voix. J'avais l'impression de pouvoir représenter les animaux efficacement. Alors j'ai commencé à parcourir la gamme d'activiste de radical à non- radical, à me faire arrêter et à faire de la désobéissance civile pour libérer un vison d'une ferme à fourrure au Canada, en 1997 à Blenheim, dans l'Ontario.

Gary a avec succès libéré 1542 visons d'une mort certaine dans une ferme canadienne de fourrure. Comme il s'agissait d'un acte illégal, Gary a été arrêté et condamné. Cependant, son héroïsme lui a valu beaucoup de publicité, et il a commencé bientôt à recevoir des invitations pour donner des conférences sur la cruauté envers les animaux, et offre maintenant des centaines de conférences chaque année aux étudiants, les informant sur l'immense angoisse causée par le régime à base de produits animaux.

Je veux que vous pensiez comment vous vous sentiriez, si le moment où vous naissez, quelqu'un d'autre avait déjà prévu le jour de votre exécution, parce que c'est ainsi d'être une vache, un porc, un poulet ou une dinde sur cette planète. Chaque année en Amérique, sans pitié, nous assassinons 10 milliards d'animaux terrestres, et 18 milliards d'animaux marins, pas pour la santé, la survie, la subsistance ou l'auto-défense. Les gens mangent de la viande, du fromage, du lait et des œufs pour quatre raisons : habitude, tradition, commodité, goût ; que des raisons injustifiables.

Dans ses entretiens, Gary défie de nombreuses idées fausses que les gens ont sur le fait de manger de la viande, par exemple, l'argument commun que ça va de manger de la viande tant que l'animal est tué humainement.

Qu'en est-il d'un abattoir ? Pensez-vous vraiment qu'il existe une telle chose que l'abattage sans cruauté ? Quelle est exactement votre définition de la cruauté ? Outre de mauvais traitements psychologiques et physiques, la torture, la mutilation et l'assassinat, quoi d'autre pensez-vous qu'il arrive aux animaux à l'intérieur d'un abattoir ? Je suis bien conscient que les animaux souffrent et meurent simplement parce que nous sommes ici avec eux. On construit des maisons et des routes à travers leur habitat ; on pollue leur environnement et on détruit leur habitat. Y a-t-il une raison de devoir maximiser les souffrances et de maximiser la cruauté et la mort qu'ils subissent déjà, en les mangeant en plus de tout cela ? Quatre-vingt-huit pour cent des animaux maltraités et tués sur cette planète sont maltraités et tués par les industries de la viande, des produits laitiers et des œufs.

Une autre idée fausse est que ça va de boire du lait, parce que la vache n'est pas tuée dans le processus.

Je pense qu'il y a plus de cruauté dans un verre de lait que dans un steak. Tout d'abord, 90% de viande hachée en Amérique vient directement de l'industrie laitière. Lorsque les vaches ne donnent pas d'énormes quantités de lait, après trois à sept ans, elles sont envoyées à l'abattoir, sans aucune exception. Normalement les vaches vivent jusqu'à 18 à 25 ans. Je sais que vous comprenez l'idée qu'un mammifère femelle doit être enceinte pour produire et donner du lait. Vous ne pouvez jamais penser à ce sujet quand il s'agit des animaux.

Chaque vache dans chaque ferme laitière une fois par an un long dispositif d'acier est poussé dans son vagin pour lui injecter le sperme de taureau. Quand elle donne naissance plus tard, le bébé est volé. Quelques mois plus tard, ils répètent le processus tout recommence. Laissez-moi vous dire quelque chose, les pires cri que j'ai jamais entendu, et je les ai tous entendus de première main, parce que, il y a environ 17 ans, quand j'ai commencé à entendre parler de ça, j'étais comme tous les autres entêtés, mangeur de viande accro. Je ne voulais pas entendre parler de ça non plus.

Le pire cri que j'ai déjà entendu, de loin, est une mère vache dans une ferme laitière hurlant de douleur jour après jour, après jour, après jour pour que son bébé volé lui soit rendu. Et pourquoi volent-ils les bébés de leurs mères? Eh bien, l'industrie laitière ne peut pas avoir de bébés aspirant tout ce lait qui est fait pour eux. Chaque fois que vous buvez un verre de lait de vache, certains veaux n'en ont pas.

Gary croit que ceux qui mangent des produits animaux continuer à le faire en partie en raison de la nature addictive des aliments.

C'est le problème. La plupart des gens ne veulent pas mettre viande, fromage, lait et œufs dans la catégorie addiction. Ils veulent laisser cela à des drogues comme l'héroïne et à la méthamphétamine. C'est la plus ancienne du et la plus forte dépendance du monde, viande, fromage, lait, et œufs. C'est pourquoi ça dure depuis si longtemps. Et c'est pourquoi les gens deviennent irrationnels quand on leur demande d'arrêter de nuire aux vaches et aux porcs, comme demander à un fumeur d'arrêter de fumer. Ils vont sortir toutes les excuses du monde, "Pourquoi ? Tout va bien. Ça ne m'intéresse pas. " C'est ce que les mangeurs de viande font tout le temps. En fait, juste pour vous montrer à quel point les mangeurs de viande peuvent devenir irrationnels lorsqu'ils sont confrontés à la question d'être gentil envers les animaux, le dernier semestre à l'Université Barry à Miami (USA), j'ai eu un étudiant, un homme cultivé, qui m'a dit, "Hé Gary, les vaches et les humains ne sont pas égaux car les vaches ne peuvent pas conduire une voiture. "

 

À la fin de sa conférence, Gary défie les étudiants de prendre une décision de sauver des vies, éthique.

Vous avez le choix. Vous avez atteint cette porte

et vous pouvez choisir d'être radicalement gentils, de ne jamais nuire intentionnellement à un autre animal pour déjeuner, ou dîner, plus jamais. Ces créatures ne vous ont jamais nui ni violé d'aucune façon ou forme. Le moins qu'on peut faire est de leur rendre la faveur. Ou vous pouvez rester cruel, maintenir le statu quo comme il est, vous assurer que les animaux aient leurs bébés volés, vous assurer que leurs cornes et leurs becs sont coupés, leurs testicules arrachées, vous assurez qu'ils n'expérimentent jamais une goutte de bonté humaine, et vous assurer qu'il y a un couteau dans leur gorge chaque seconde de chaque jour pour l'éternité. J'espère que vous allez faire le bon choix.

 

Un grand merci, Gary Yourofsky, pour votre courage, vos efforts constants pour protéger nos animaux cohabitants et d'encourager les gens à adopter une alimentation à base de végétaux. Votre travail a permis de sauver la vie d'innombrables êtres semblables. Nous vous souhaitons du succès dans votre avenir, vos nobles efforts, comme nous avançons vers un monde dans lequel tous les êtres vivent ensemble en harmonie et dans la dignité.

Pour plus de détails sur Gary Yourofsky, s'il vous plaît visitez le site : www.ADAPTT.org

 

Je vous remercie d'avoir suivi l'émission d'aujourd'hui. Divertissement et Sagesse vient ensuite, après Nouvelles d'Exception. Qu'une Société Végétalienne pacifique, se réalise bientôt.

 

 

 

Voir aussi :

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